En 2025, seulement 41,9 % des Français ont souscrit un crédit, atteignant ainsi le niveau le plus bas depuis 35 ans.
Cette évolution soulève des questions sur les raisons qui poussent les ménages à se détourner des emprunts et sur les alternatives qu’ils privilégient pour financer leurs projets.
Un contexte économique incertain
Les crises successives, telles que la pandémie de COVID-19, les tensions géopolitiques en Ukraine et une inflation persistante, ont considérablement affecté le pouvoir d’achat des ménages français.
Cette situation a engendré une méfiance accrue envers l’endettement, incitant de nombreux foyers à limiter leurs dépenses et à privilégier l’épargne.
L’essor des alternatives au crédit traditionnel
Parallèlement, de nouvelles solutions de financement gagnent en popularité. Le paiement fractionné, souvent proposé directement par les enseignes commerciales, permet aux consommateurs d’étaler le règlement de leurs achats sur plusieurs mois sans passer par un organisme de crédit traditionnel.
De même, la location longue durée (LLD) séduit de plus en plus d’automobilistes, offrant une alternative à l’achat de véhicules à crédit.
Un marché immobilier en mutation
Le secteur immobilier, historiquement dépendant du crédit, n’échappe pas à cette tendance.
Malgré des taux d’intérêt attractifs, de nombreux ménages hésitent à s’engager dans un emprunt immobilier, craignant de ne pas pouvoir honorer leurs mensualités en cas de difficultés économiques.
Cette prudence pourrait avoir des répercussions sur la dynamique du marché immobilier français.
Perspectives pour l’avenir
Si cette évolution traduit une volonté des Français de réduire leur endettement, elle pose également des défis pour l’économie nationale.
Les acteurs financiers et les pouvoirs publics devront s’adapter à ces nouvelles habitudes de consommation et proposer des solutions innovantes pour soutenir le financement des projets des ménages.