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Les banques européennes se distinguent de leurs homologues américaines en adoptant DeepSeek, une intelligence artificielle chinoise controversée, malgré les préoccupations géopolitiques et de confidentialité des données.

DeepSeek : une percée technologique chinoise

DeepSeek, développée par des startups chinoises, a rapidement gagné en popularité grâce à ses capacités avancées en intelligence artificielle.
Elle a suscité l’intérêt mondial en raison de ses performances, rivalisant avec des modèles américains malgré l’utilisation de ressources matérielles moins sophistiquées.

Adoption européenne face aux réticences américaines

Alors que les banques américaines hésitent à intégrer DeepSeek en raison des tensions géopolitiques et des préoccupations liées à la sécurité des données, plusieurs institutions financières européennes ont choisi d’explorer son potentiel.
Cette différence d’approche souligne la volonté de l’Europe de ne pas se laisser distancer dans la course à l’innovation technologique, malgré les risques potentiels.

Préoccupations réglementaires et enquêtes en cours

L’adoption de DeepSeek en Europe n’est pas sans controverse.
Les régulateurs européens examinent de près les pratiques de collecte et de traitement des données de DeepSeek, notamment en ce qui concerne la conformité au Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Des enquêtes ont été lancées pour déterminer si l’application respecte les normes européennes en matière de confidentialité.

Implications pour le secteur bancaire européen

L’intégration de technologies comme DeepSeek pourrait offrir aux banques européennes un avantage concurrentiel en matière d’efficacité opérationnelle et d’innovation.
Cependant, cette adoption doit être équilibrée avec une vigilance accrue concernant la protection des données et la souveraineté numérique.
Les décisions prises dans ce contexte pourraient redéfinir les relations technologiques entre l’Europe, les États-Unis et la Chine.​