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Une Fiscalité Alourdie pour les Jeux en Ligne

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une augmentation significative de la taxation sur les jeux en ligne.
Actuellement, les paris sportifs en ligne sont soumis à une taxation d’environ 64% des revenus des opérateurs privés.
Avec la nouvelle réforme, une hausse de 4% est envisagée, portant le taux à 68%.
Pour le poker en ligne, la taxe augmenterait de 10%, atteignant ainsi 74% des revenus des opérateurs.

Réactions des Opérateurs du Secteur

Cette augmentation suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs du secteur.
Nicolas Béraud, fondateur de Betclic, a déclaré : « Nous sommes dans un secteur qui est déjà taxé très fortement. Par exemple, sur le pari sportif en ligne, le niveau de taxe est d’environ 64%. » (déclaration sur EUROPE1.FR)
Les opérateurs craignent que cette pression fiscale accrue n’affecte leur rentabilité et ne les pousse à réduire leurs investissements, notamment en matière de sponsoring sportif et d’innovation technologique.

Contexte Économique et Objectifs du Gouvernement

Le gouvernement vise à réduire le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre 6% en 2024, en combinant 30 milliards d’euros de réductions de dépenses et 20 milliards d’euros d’augmentations d’impôts.
L’alourdissement de la fiscalité sur les jeux en ligne s’inscrit dans cette stratégie globale d’augmentation des recettes fiscales.

Conséquences Potentielles pour le Marché des Jeux en Ligne

Les experts estiment que cette hausse de la fiscalité pourrait entraîner une diminution de l’attractivité du marché français des jeux en ligne, poussant certains joueurs vers des plateformes illégales ou non régulées.
De plus, les opérateurs pourraient être contraints de revoir leurs stratégies promotionnelles et de réduire les gratifications offertes aux joueurs, ce qui pourrait impacter l’engagement et la fidélité de leur clientèle.

Perspectives d’Avenir

Face à ces défis, les opérateurs de jeux en ligne devront adapter leurs modèles économiques pour maintenir leur compétitivité.
Cela pourrait passer par une diversification de leur offre, une optimisation de leurs coûts opérationnels ou encore une intensification de leurs efforts en matière de jeu responsable pour répondre aux attentes des régulateurs et des consommateurs.